En provenance de Jol :
L'assassin va débarquer sur les terres de la Tyrie !
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Nous vous présentons Nika, votre premier et exclusif coup d’œil à la prochaine profession de Guild Wars : l’Assassin. Avec Guild Wars dépassant le million d’utilisateurs enregistrés en 2005, NCsoft et Arena.net tiennent un véritable succès en ligne. Prévue pour faire ses débuts dans l’extension de 2006, la profession d’Assassin rajoutera des techniques frémissantes de combat et de camouflage au gameplay en ligne dynamique de Guild Wars. Nika représentera l’assassin dans le futur scénario du jeu et nous avons une autre exclusivité pour les fans de Guild Wars : le premier récit officiel consacré à Nika l’Assassin, tiré des pages du prochain chapitre.
La fumée d’un encensoir allumé se répandait dans la chambre assombrie, rajoutant un sentiment de proximité aux quartiers déjà exigus.
« As-tu juré ton allégeance quotidienne au Conclave ? »
Nika s’agenouilla sur la natte tressée recouvrant le sol en bois dur et baissa sa tête dans une profonde révérence. « Oui Maître. »
Elle pris une profonde et lente inspiration, comme on le lui avait appris, calmant son esprit et se focalisant sur la tâche à accomplir bientôt.
« Très bien. Dans ce cas retire ton masque. »
« Oui Maître », répondit-elle, se redressant dans une position assise et retirant la soie dissimulant son visage.
Le Conclave était un ordre très secret. A l’extérieur de cette chambre privée et magiquement protégée, elle gardait son visage couvert afin de protéger son identité. Même les membres de l’organisation ne révélaient pas de détails sur leur vie à leurs camarades acolytes. L’anonymat était une valeur très prisée parmi ceux qui étudiaient l’art de dispenser la mort.
Mais ici c’était un luxe que Nika ne pouvait se permettre.
Seuls ceux qui donnaient les ordres étaient autorisés à voir le visage de leurs étudiants. C’était un signe de respect, une garantie que l’étudiant n’utiliserait pas les compétences apprises contre son maître. La confiance était quelque chose que peu au conclave pouvait se permettre.
Un visage passait d’un coin de l’espace à un autre, évitant par un quelconque moyen la lumière émise par l’encensoir brûlant. Cela n’alarma pas Nika. Elle étudiait depuis de nombreuses années au sein du conclave, et c’était toujours la même chose. Elle n’avait jamais vu le visage de celui appelé Maître. Jamais elle n’avait pu identifier la personne qui lui donnait des ordres.
Durant le temps qu’il avait fallu à l’ombre du visage pour traverser la pièce, un parchemin était apparu sur le sol. Nika déroula le papier et examina les runes antiques inscrites le long de sa surface. Très peu de gens écrivaient exclusivement dans l’ancien alphabet de ce pays. C’était un langage agonisant, laissant la place aux mots et aux usages de toutes les nations du monde.
La demeure de Nika était un pays où fleurissait le commerce. Il n’était pas inhabituel pour les voyageurs et les marchands de lointains pays exotiques de trouver le chemin de ces rivages actifs et cosmopolites.
Mais nombre de ces derniers n’avaient pas l’opportunité de partir.
« Les termes de la proclamation sont-ils en ordre ? »
Le regard de Nika glissa sur les dernières inscriptions éparses, s’arrêtant sur le sceau de cire du Conclave et sur un nom. Celui de la cible.
Nika hocha la tête. « Comment vais-je trouver cet homme ? »
« Son bateau arrivera de l’Arche du Lion dans la matinée. »
« Sera-t-il gardé ? »
L’ombre bougea encore, et son maître apparu près de l’encensoir. La serrure ouvragée d’une ceinture de dagues de lancer refléta la lueur mate de l’encensoir, mais le visage du professeur resta dans l’ombre.
« Cet homme est le chef d’une guilde puissante. Tu peux t’attendre à ce qu’il ait à ses côtés de nombreux guerriers et lanceurs de sorts bien entraînés. », répondit son maître.
Nika hocha la tête. « Et je ne dois m’occuper que du chef. »
« Cet exact. La proclamation ne concerne que cet homme. »
« Y-a-t-il autre chose Maître ? »
La figure à côté de l’encensoir disparut, et une paire d’épées brillantes, l’une longue, l’autre courte, apparue devant Nika.
« Juste cela. » La voix du Maître provenait de derrière elle.
Nika savait bien ce que cela signifiait. Recevoir les armes qu’elle avait à utiliser pour sa tâche signalait la fin de leur entrevue.
Levant les lames, une dans chaque main, elle se remit sur pieds en roulant et se dressa à nouveau.
« Reviens ici quand la proclamation aura été accomplie. »
« Oui Maître. » Nika remis rapidement la soie sur son visage, et dans un nuage de fumée disparut, se déplaçant dans l’ombre hors de la pièce.
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